Divergence sur la date du début du Ramadan 2025 : La CMS/OCL et le CONANOC en désaccord

Dakar, Comme chaque année, l’annonce du début du Ramadan fait l’objet d’une attention particulière de la part des fidèles musulmans. Cette fois encore, une divergence est apparue entre la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONANOC) et la Coordination des musulmans du Sénégal / Organisation pour la connaissance et l’observation du croissant lunaire (CMS/OCL).

En effet, la CMS/OCL a déclaré que le Ramadan débutera le samedi 1er mars 2025, tandis que la CONANOC a fixé son commencement au dimanche 2 mars 2025. Cette situation met en évidence les différences méthodologiques adoptées par les deux instances dans l’observation du croissant lunaire.

Deux méthodes d’observation, deux dates différentes

La CMS/OCL, qui privilégie l’observation visuelle du croissant lunaire, affirme que la lune sera visible le vendredi 28 février au soir, marquant ainsi le début du mois sacré dès le lendemain, soit le samedi 1er mars. De son côté, la CONANOC se base sur des critères astronomiques combinés aux témoignages d’observation, et estime que la lune ne pourra être aperçue qu’à partir du samedi soir, ce qui ferait du dimanche 2 mars le premier jour du jeûne.

Une division qui persiste

Cette divergence n’est pas une première au Sénégal. Depuis plusieurs années, des désaccords similaires surviennent entre les différentes commissions chargées de déterminer les dates du Ramadan et des fêtes religieuses. Cela conduit souvent à une situation où une partie de la communauté musulmane commence le jeûne un jour avant l’autre.

Quel impact pour les fidèles ?

Face à cette divergence, les fidèles doivent choisir à quelle autorité se fier. Certains suivront les directives de leur confrérie ou de leur imam, tandis que d’autres se baseront sur leur propre conviction. Toutefois, malgré ces différences, l’essentiel demeure la spiritualité et l’engagement des croyants dans ce mois de dévotion, de prière et de partage.

La question de l’unification du calendrier religieux reste un défi au Sénégal, mais pour l’instant, chacun suivra la date qui lui semble la plus juste.

Si

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