Le Conseil constitutionnel sénégalais a proclamé ce 27 novembre 2024 les résultats définitifs des élections législatives anticipées qui se sont tenues le 17 novembre 2024. Cette étape marque la fin du processus électoral et confirme la nouvelle répartition des sièges à l’Assemblée nationale.
Un scrutin marqué par une forte participation
Sur les 7 371 891 électeurs inscrits, 3 650 120 ont voté, soit un taux de participation de 49,51 %. Les suffrages valablement exprimés s’élèvent à 3 623 633, avec un quotient national fixé à 68 370,43.
La domination de PASTEF confirmée
Le Parti PASTEF, dirigé par Ousmane Sonko, a consolidé sa position dominante en remportant 130 sièges sur 165, incluant 29 au scrutin national et 101 au scrutin majoritaire départemental. Cette performance permet au parti de disposer d’une majorité écrasante à l’Assemblée nationale.
Les autres formations politiques en retrait
La coalition Takku Wallu Sénégal (TWS), menée par Macky Sall, arrive loin derrière avec 16 sièges, tandis que la coalition Diam Ak Njariñ décroche 7 sièges. D’autres formations, obtiennent respectivement des 1 et 3 sièges.
Une Assemblée nationale diverse
Les résultats reflètent une forte diversité des forces politiques représentées, avec plusieurs coalitions et entités indépendantes élues à travers le pays. Cependant, la configuration parlementaire est largement dominée par PASTEF, qui détient désormais les leviers nécessaires pour impulser son agenda politique.
Déroulement conforme aux textes
Le Conseil constitutionnel, après avoir examiné les rapports de la Commission nationale de Recensement des Votes et les éventuelles contestations, n’a relevé aucune irrégularité majeure. Aucun recours n’ayant été déposé dans le délai légal de cinq jours suivant la proclamation des résultats provisoires, les députés sont déclarés définitivement élus.
Enjeux pour la prochaine législature
Cette nouvelle configuration parlementaire ouvre la voie à de profonds changements politiques et législatifs. Avec une majorité absolue, PASTEF devra gérer les attentes d’une population en quête de réformes socio-économiques, tout en naviguant dans un paysage politique encore marqué par les divisions.
Les nouveaux élus prendront fonction prochainement, marquant le début d’une législature cruciale pour le Sénégal.
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