Dakar, 25 avril 2025 –
Plus de passe-droit, plus de tolérance : le Sénégal fait tomber la sentence. À travers un arrêté choc signé par le ministre de la Communication, Alioune Sall, le gouvernement vient de déclarer la guerre totale aux médias non conformes. Diffusions, publications, partages de contenus illicites : tout est désormais interdit sous peine de lourdes sanctions, civiles comme pénales.
La machine administrative s’est mise en branle : radios, télévisions, presses écrites et plateformes numériques non alignées sur le Code de la Presse sont sommées de couper micros, caméras et serveurs sans délai. Un rappel brutal aux règles du jeu dans un paysage médiatique saturé de désinformation et de dérives incontrôlées.
Plus qu’un simple avertissement, c’est une purge qui s’annonce. Tout diffuseur de fausses nouvelles ou d’informations non validées s’expose à la rigueur implacable du Code pénal. « Cesser ou périr sous les sanctions », semble être désormais la seule alternative.
En prenant cette décision historique, l’État sénégalais affiche une posture sans ambiguïté : protéger l’espace public des intoxications informationnelles, quitte à bousculer les habitudes, secouer les rédactions et provoquer un séisme dans le monde des médias.
La liberté d’informer reste un droit. Mais dorénavant, elle devra impérativement rimer avec responsabilité.
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