Des départs remarqués

Parmi les principaux changements, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, quitte ses fonctions. Même constat pour Ousmane Diagne, jusque-là ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Ces départs ouvrent la voie à une réorganisation des portefeuilles stratégiques.

Nouvelles nominations et permutations

Mme Yassine Fall est nommée ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Me Mohamedou Bamba Cissé, avocat proche du Premier ministre, prend en charge le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

Cheikh Niane hérite du ministère de l’Intégration africaine, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, portefeuille précédemment occupé par Mme Fall.

Par ailleurs, Déthié Fall, leader politique et allié du pouvoir, fait son entrée au gouvernement en tant que ministre des Infrastructures. Quant à Amadou Bâ, ancien vice-président de l’Assemblée nationale, il prend la tête du ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme.

Maintiens et continuité

Certains ministres conservent leurs portefeuilles, parmi lesquels Birame Souleye Diop (Énergie, Pétrole et Mines), Birame Diop (Forces armées) et Abdourahmane Sarr (Économie, Plan et Coopération). Cette continuité traduit la volonté du chef du gouvernement de s’appuyer sur une équipe déjà rodée, tout en injectant du sang neuf dans les secteurs sensibles.

Un contexte économique tendu

Ce remaniement intervient alors que le pays traverse une conjoncture financière délicate, marquée par des tensions budgétaires et des négociations avec les partenaires internationaux. Pour de nombreux observateurs, cette recomposition gouvernementale traduit la volonté du pouvoir de resserrer les rangs et d’afficher une plus grande efficacité face aux défis économiques et sociaux.

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