Ville de Dakar tombe à domicile face aux Créoles

Dakar, Sénégal – Dans une salle pleine à craquer et portée par une ambiance électrique, l’équipe de la Ville de Dakar s’est inclinée de justesse (92-95) face aux Créoles, dans ce qui restera sans doute comme l’un des matchs les plus disputés de cette phase du tournoi Elite 16. Malgré l’engagement collectif et la ferveur populaire, les Dakarois ont cédé sous les assauts d’une équipe créole en état de grâce.

Un adversaire plus expérimenté

Les Créoles, bien que considérés comme outsiders, ont su capitaliser sur leur expérience européenne et la cohésion de leur effectif. Leur coach, Hugo Salgado, a salué la performance collective de ses joueurs : « Aujourd’hui, nous avons joué au vrai basketball. Pas seulement une somme d’individualités. McGlynn, Almeida, Parker… chacun a répondu présent ».

La Ville de Dakar, pourtant réputée pour son intensité défensive et sa maîtrise du tempo, a manqué d’efficacité dans les moments clés, notamment en fin de match.

Un Patrick McGlynn en feu malgré les blessures

Auteur de 29 points, Patrick McGlynn a été l’homme du match. L’arrière américain, blessé à la main et au pied, a livré une prestation héroïque : « J’ai joué toute ma vie au basket. Avec le soutien du staff médical, j’étais prêt. L’ambiance à Dakar était incroyable, mais nous avions un objectif », a-t-il déclaré.

Une défaite frustrante à domicile

C’est la deuxième fois que les Créoles battent la Ville de Dakar à domicile – un fait rare. Malgré la ferveur du public, l’équipe locale n’a pas su faire la différence.

Une question d’unité et de constance

« La grande différence avec notre dernière défaite, c’est que cette fois-ci, nous avons joué en équipe, sur le terrain comme sur le banc », a analysé le coach Salgado. Pour espérer se qualifier, la Ville de Dakar devra retrouver cette cohésion.

Dakar, ville de basketball passionnée, voit son équipe phare bousculée sur son propre parquet. Cette défaite doit servir d’électrochoc. La route vers la qualification reste ouverte, mais un sursaut d’orgueil est indispensable.

 

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